Depuis que le Service de commercialisation agricole (AMS) du USDA a mis en œuvre la réglementation organique en 2002, le secteur des produits biologiques des États-Unis a triplé pour atteindre plus de 22 000 opérations certifiées biologiques, avec plus de 43 milliards de dollars en 2015 et plus de 75 milliards de dollars dans le monde, selon les données publiées par le Programme biologique national (NOP) du Service de commercialisation agricole (AMS).

Et si vous voulez savoir les chiffres projetés, ils sont ici: le marché mondial des aliments biologiques devrait croître à plus de 16% d’ici 2020, selon TechSci Research, et la santé et le bien-être industrie atteindra la valeur record de 1 billion de dollars En 2017, selon Euromonitor International.

La demande de produits biologiques devrait continuer de croître. Cette forte demande des consommateurs dépasse l’offre, offrant des opportunités de marché dans le secteur biologique.

Nous avons dû mentionner tous ces numéros pour définir un arrière-plan pour notre thème principal: «Lutte biologique contre les ravageurs» … mais qu’est-ce que c’est?

Selon Wikipedia “Le contrôle biologique des ravageurs et des maladies est une méthode de lutte contre les ravageurs et les maladies dans l’agriculture qui repose sur la prédation naturelle plutôt que des produits chimiques introduits.”

Maintenant, prenons par exemple le Kenya, le pays est un chef de file régional dans le contrôle biologique des ravageurs, mais gagner ce titre n’était pas indolore. En 2013, le pays a exporté vers l’Union européenne 355 M $ (250 M £) de produits agricoles, mais l’UE a au fil des ans de plus en plus interdit ou limité l’utilisation de pesticides chimiques, l’industrie était contre les cordes, ils ont dû appeler la cavalerie … Ou mieux dit, les bons bugs.

On sait que la crise et les opportunités sont les deux faces d’une même médaille. Les agriculteurs du Kenya ont donc dû s’adapter pour continuer à vendre leurs produits en Europe. En conséquence, le pays a de plus en plus recours à la lutte biologique contre les ravageurs pour s’assurer que ses exportations agricoles vers l’Europe sont toujours dans les meilleures conditions possibles, qu’il s’agisse d’haricots verts ou de bouquets de roses.

Ainsi, tous ces règlements ont conduit à la création d’une industrie mondiale de plusieurs millions de dollars – le “Control Biologique contre les Ravageurs”.

“All we are saying, is give nature a chance”

Cela vient d’une chanson de “The Beatles”…Pour un autre exemple, prenons un érudit en Israël, Shimon Steinberg, de sa conférence TEDx à Tel Aviv, 2010, vous pouvez dire son amour et son dévouement pour la recherche et l’enseignement sur le biocontrôle avec «de bons bugs», il affirme qu’il ya trois raisons très importantes Pour faire le contrôle biologique:

La première raison, dit Steinberg avec passion, «c’est la sécurité, en ce qui concerne l’application, c’est la réponse numéro un que nous recevons des cultivateurs», maintenant ils peuvent voir en Israël les grands-parents avec leurs petits-enfants, en train de faire la distribution des ennemis naturels, au lieu de porter des vêtements spéciaux et des masques à gaz et d’appliquer des produits chimiques.

Nombre deux, de nombreux producteurs craignent la possibilité de résistance, comme il est déjà arrivé avec les moustiques transmetteurs du paludisme pour un exemple, les ravageurs deviendront résistants aux produits chimiques, et il peut arriver très rapidement. Heureusement, dans le contrôle biologique comme dans le contrôle naturel, la résistance est extrêmement rare. Il arrive à peine, parce que c’est l’évolution naturelle.

En troisième lieu, plus le public demande la réduction des produits chimiques, plus les producteurs prennent conscience du fait qu’ils devraient, partout où ils le peuvent et dans la mesure du possible, remplacer le contrôle chimique par le contrôle biologique, a-t-il ajouté..

Ces trois premières raisons appartiennent au professeur Steinberg, mais nous voulons ajouter la quatrième ici, et comme nous l’avons mentionné en citant le cas du Kenya, est «la réglementation gouvernementale». Comme nous l’avons mentionné, les autorités de l’UE et du monde entier ont, au cours des dernières décennies, freiné de plus en plus l’utilisation de ces produits et, tout comme le Kenya, les pays qui exportent des fruits, des verts et même des fleurs et qui ne veulent pas perdre leur part sur des marchés importants comme l’UE et les États-Unis devront s’adapter.

Même les plantes ornementales contenant des résidus de pesticides sont interdites par certains pays, ce qui ouvre la voie à certaines entreprises comme Koppert Biological Systems, présentées le 30 septembre à Iberflora, Valence en Espagne, qui se concentrent sur la pollinisation et la lutte biologique sans pesticides , pas de produits chimiques, ce qui facilite l’ouverture des marchés pour les produits, dans ce cas les fleurs, et en même temps wn aidant à protéger la santé des travailleurs dans les pépinières qui ne sont plus exposés à des produits chimiques dangereux.

Également à Almería, en Espagne, ils avaient 120 hectares avec contrôle biologique en 2005, en 2014 sont plus de 26.000ha qui utilisent les techniques de contrôle biologique. Cela démontre la demande croissante des marchés européens pour les produits biologiques.

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To read more:
https://www.bbc.com/news/business-35968192
https://blogs.usda.gov/2016/11/10/growth-and-opportunity-in-the-organic-sector/
https://iberflora.feriavalencia.com/en/
https://www.koppert.es/noticias/koppert-revelara-en-iberflora-nuevas-estrategias-de-produccion-sostenible-en-plantas-ornamentales/
https://www.usda.gov/wps/portal/usda/usdahome?contentid=2016/04/0084.xml
https://www.cnbc.com/2016/05/05/the-whole-foods-economy-sparks-organic-food-start-ups.html